Madagascar, l’île rouge est souvent listée parmi les top 5 des destinations préférées des voyageurs qui s’aventurent dans la région de l’Océan Indien. Au cours de mon premier voyage, mon premier road trip dans cette plus grande île de l’Océan Indien, j’ai pu comprendre pourquoi elle est si plébiscitée des touristes. Terre de fantasmes, de voyages, de rencontres et de découvertes, il s’agit d’une destination qui a tant à offrir. Ses paysages si diversifiés et si contrastés sont les refuges d’une grande variété d’espèces de faune et de flore faisant la fierté de sa population. Pour ma part, ayant beaucoup entendu parler de sa réputation, j’ai voulu rencontrer la mythique route nationale 7.
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TogglePrésentation de la Nationale 7 ou la route arc-en-ciel
On dit souvent que la route nationale 7 reliant sur plus de 900 kilomètres Antananarivo, la capitale à Tuléar, une province située sur la côte sud-ouest de l’île, est l’un des circuits touristiques les plus proposés aux voyageurs souhaitant visiter Madagascar. Elle propose une mosaïque de couleurs, paysages et de peuples à découvrir et à rencontrer. Les verts tendres des rizières, un peu plus foncés pour ceux des forêts primaires, les ocres associés aux couleurs « feu » du massif de l’Isalo et les bleus turquoise des lagons dans la partie de Tuléar, offrent un véritable festival et une magnifique mosaïque de couleurs et de décors. Ainsi, voici les diverses étapes de ma rencontre avec les incontournables de la RN7.
Antananarivo, la capitale malgache
Également appelée Tanà par les plus intimes, cette ville abrite le plus grand aéroport international du pays. De ce fait, elle est le point de départ de la majorité des circuits touristiques à Madagascar, ce qui est également mon cas. Pour ma part, je trouve que Tanà ne se présente pas comme étant une métropole, mais plutôt comme une juxtaposition de villages. D’après mon expérience en termes de visite de la ville, voici les incontournables sites : le palais de la Reine sur la Haute Ville (bref, ce qui en reste étant donné que le palais a été incendié en 1996, mais bon, on a tout de même une panoramique vue sur l’ensemble de la ville du haut des anciens quartiers royaux), le marché artisanal d’Ambohitrimanjaka sur la route de l’aéroport où on peut acheter divers articles souvenir.
Antsirabe et Ambositra : villes artisanales
En quittant Tanà, Antsirabe, la capitale du Vakinankaratra est la première escale de mon road trip sur la RN7. Se trouvant à moins de 200 km de la capitale, soit à environ 2h de route, on l’appelle également la ville d’eau étant donné qu’elle abrite une station thermale que les locaux rejoignent pour se soigner. Ce que j’ai le plus aimé ce sont mes promenades en pousse-pousse pour découvrir la beauté de la ville avec ses bâtisses datant de l’époque coloniale : la poste, l’Hôtel des Thermes,etc. Mais également la petite promenade au lac d’Andraikiba qui se trouve à environ 7 km du centre-ville. Il s’agit d’un lac d’origine volcanique ressemblant à un cercle de 5 km de circonférence autour duquel on aperçoit des plants d’arbres et les vestiges du complexe nautique de l’époque coloniale. Ce dernier a aujourd’hui cédé sa place à divers kiosques d’objets d’arts et d’artisanat, mais également des stands de pierres précieuses et semi-précieuses qu’on peut rencontrer à Madagascar. On y trouve notamment du saphir, aiguë marine, rubis, béryl, etc.
Le lendemain, je continue mon road trip vers Ambositra, une ville située à 90km au sud d’Antsirabe et qui est réputée pour son artisanat et sa marqueterie. Elle est d’ailleurs très réputée pour l’art des « Zafimaniry ». Au cours de mon séjour à Ambositra, j’ai eu la chance d’être au plus près de la population locale en visitant le pays des Zafimaniry en partant du village d’Antoetra à 40 km d’Ambositra. Les amoureux d’art malagasy y trouveront de véritables trésors, comme dans la caverne d’Ali Baba. En effet, il s’agit de l’endroit idéal pour se procurer des objets souvenirs sculptés en bois précieux tels que des objets de décoration, chaises, boîtes, ustensiles de cuisine, etc.
Fianarantsoa, la capitale du vin et Ambalavao
En effet, Fianarantsoa est la principale région viticole de Fianarantsoa. Pour ma part, j’ai eu l’occasion de visiter le monastère de Maromby. Situé à environ 5km au nord du centre-ville de Fianarantsoa, il s’agit d’un monastère cistercien qui a su perpétuer la tradition des moines dans la production de vin. Le domaine dispose de son propre vignoble. Les frères consacrent leur temps au vin : depuis l’entretien des vignes jusqu’à la vente de leurs bouteilles. J’ai beaucoup apprécié le vin liquoreux qu’ils produisent ici, mais attention l’abus d’alcool est dangereux pour la santé, alors je n’ai fait qu’une simple dégustation.
Je n’ai pas passé qu’une seule journée à Fianarantsoa, du coup, je n’ai pas pu visiter le fameux village de Sahambavy qui est réputé pour son immense plantation de thé, ni le parc national de Ranomafana, les incontournables d’un voyage à Fianar. Ainsi, j’ai de nouveau pris la RN7 pour continuer ma route vers le sud. Au cours d’une halte pour déjeuner, j’ai rencontré la ville d’Ambalavao à 56km de la capitale Betsileo. Si vous envisagez de visiter cette ville, je vous conseille de ne pas rater l’atelier et la boutique de papier antaimoro. D’après ce qu’on m’a expliqué, ce fameux papier joliment décoré par des fleurs est fabriqué à base de fibre végétale tirée de l’écorce d’un arbuste appelé « avoha », qu’on cuit à la marmite pour obtenir la pâte à papier souhaitée. J’en ai acheté quelques-uns pour envoyer à mes proches en guise de petite carte postale…
L’Isalo : le site le plus visité à Madagascar
L’Isalo est essentiellement connu pour son grand désert composé de grès continentaux formés pendant l’ère jurassique tout en se transformant en massif ruiniforme. On peut rencontrer diverses formes insolites : le chapeau du Pape, la Reine qui accueille les visiteurs à l’entrée de l’Isalo et la fenêtre où l’on admire un magnifique coucher du soleil. Ce que j’ai aimé à Isalo c’est le petit circuit touristique dans le parc national qui m’a permis de rencontrer les meilleurs de sa faune et de sa flore, notamment : le varika ou lémur catta, la grenouille rouge, l’aloès et le baobab. Ce que j’ai préféré par-dessus tout c’est ma petite baignade dans la piscine naturelle : une véritable occasion de se ressourcer au coeur d’une nature riche, belle et luxuriante. Mais attention, le fond de la piscine est fait de pierres et de rochers qui sont parfois coupants !!!
Tuléar, la fin de la RN7
Les principaux atouts touristiques de la ville de Tuléar sont surtout les plages qui se trouvent aux alentours. Du coup, je n’ai pas pu visiter la ville de Tuléar proprement dite, je suis tout de suite partie à Anakao, un village de pêcheurs vezo. Situé à plus d’une trentaine de kilomètres de Tuléar, près du Tropique du Capricorne, on le rejoint via des « lakana vezo » qui sont des pirogues à balancier traditionnelles utilisées par les pêcheurs, pour vivre l’expérience du « mora mora », le rythme de vie à la malgache. Mon séjour à Anakao était une véritable invitation à la détente. En effet, la plage de sable blanc se présente comme un immense lit de relaxation. C’était également pour moi une occasion de m’initier à la plongée et au snorkeling pour partir à la rencontre des trésors d’une mer tropicale, d’autant plus que les eaux propres et cristallines permettent de voir clairement les poissons multicolores cohabitant avec les végétations marines… Voilà en quoi je peux résumer mon séjour à Anakao : détente, relaxation, calme, sérénité, ressourcement, bref un pur moment de bonheur sur un petit paradis discret.
Si vous souhaitez vivre la même expérience que moi, ou une autre meilleure à destination de la plus grande île de l’Océan Indien, je vous le conseille vivement. Vous pourrez trouver diverses offres de voyages sur mesure à Madagascar sur le web.
Jetez également un œil à : Le Cap, une ville de contraste.
Ce post est un article invité écrit par Pauline
Voyager a toujours été une passion pour moi, j’aime partager mon vécus avec les gens qui projettent de faire un voyage dans les endroits où je suis déjà allée. Ces aventures m’ont permis de découvrir une facette de pays dont je n’aurais jamais soupçonnée l’existence. C’est pour cela que je m’évertue à partager mes expériences : pour inciter les autres à vivre par eux-même ces moments extraordinaires