Le monde antique et ses magnifiques civilisations qui aujourd’hui encore n’ont pas fini de révéler à l’humanité leurs secrets a été marqué par de nombreux monuments. Gigantesques, impressionnants et splendides, certains de ces monuments étaient connus de nos lointains ancêtres comme étant les sept merveilles du monde.
Si vous étiez un voyageur, il y a de cela plusieurs millénaires, au lieu d’aller visiter la tour Eiffel ou d’admirer les gratte-ciels de Manhattan, vous aurez le loisir de voir d’autres types de structures.
Quelles sont les 7 merveilles du monde antique ?
Les sept merveilles du monde antique sont :
- Colosse de Rhodes ;
- Jardins suspendus de Babylone ;
- Pyramide de Khéops ;
- Temple d’Artémis à Éphèse ;
- La statue chryséléphantine de Zeus à Olympie ;
- Phare d’Alexandrie ;
- Tombeau de Mausole à Halicarnasse.
Le colosse de Rhodes
Cette statue colossale avait été érigée à la gloire d’Hélios, le dieu du Soleil. D’une hauteur de 32 mètres, il était tout en bronze. Sa construction débute en 292 avant JC et va durer 12 ans. Son auteur est Charès de Lindos. Sa construction intervient dans le contexte de la résistance des Rhodiens vis-à-vis de Démétrios Iᵉʳ Poliorcète. Pendant plusieurs mois, les habitants ont résisté à un siège en partie selon grâce à l’assistance et la protection du Dieu soleil.
Malheureusement, moins d’un siècle après sa construction, 60 ans après pour être plus précis, cette statue monumentale est renversée par un tremblement de terre. Nous sommes en 227 av J.C. Mais tout l’édifice ne s’écroule pas d’un coup. La statue est d’abord cassée au niveau des genoux. La grande partie s’effondre, mais le reste demeure jusqu’au milieu du 7ᵉ siècle. Aujourd’hui, il ne reste plus rien de ce monument.
Les jardins suspendus de Babylone
Aujourd’hui, à cause principalement de l’influence de la culture chrétienne, Babylone fait ressurgir dans l’imaginaire populaire, l’image d’une civilisation décadente rongée par le vice et toutes sortes de dérives.
Babylone a pourtant été l’un des centres majeurs de la civilisation au Moyen-Orient pendant plusieurs siècles. Selon les historiens, la construction des jardins suspendus a été initiée par Nabuchodonosor II qui régna entre 604 et 562 av J.-C. Sa motivation n’était pas d’offrir au peuple un lieu de promenade. Loin de là. Le but poursuivit par ce monarque était de faire plaisir à son épouse. Celle-ci du nom d’Amytis était originaire de Médie qui n’est autre qu’un pays montagneux de l’Iran occidental. Elle avait la nostalgie de ses terres lorsqu’elle arriva à Babylone et son époux voulut lui donner l’impression de n’être pas partie de son pays.
Ce jardin n’a pas survécu aux nombreuses invasions et à l’usure du temps. Les historiens indiquent qu’il avait la forme d’un carré de 120 m². Il était suspendu par des murs très épais.
Le jardin s’élevait sur plusieurs étages. Une technique complexe avait été mise en place afin d’éviter que l’eau ne ruisselle vers le bas et endommage toute la structure. Le jardin qui contenait des fleurs magnifiques venues de toute la région était toujours vert peu importe la période de l’année.
La pyramide de Khéops
Si la civilisation égyptienne fascine toujours autant malgré toutes les controverses autour de son âge et de bien d’autres choses, c’est qu’elle nous a laissé la seule merveille du monde antique toujours observable aujourd’hui. Il s’agit de la pyramide de Khéops.
Aujourd’hui encore, cette pyramide, comme toutes les autres d’ailleurs, n’a pas fini de livrer ses secrets. On sait quand même que c’est au cours de la période dite de l’ancien empire qu’elle a été construite par le pharaon Khéops (Khoufou en langue égyptienne). L’architecte derrière cette construction monumentale est Hémiounou.
Il s’agit d’une pyramide carrée avec une base de 230,5 mètres. Il a été construit sur un socle rocheux, avec une hauteur initiale de 146,58 m. On estime d’une façon traditionnelle que cette pyramide est composée de 2,3 millions de blocs de pierre en moyenne. Ce qui lui donne un poids de 5 millions de tonnes.
La plupart des historiens indiquent que les pyramides sont construites pour servir de tombes au pharaon. Mais cette théorie est régulièrement remise en cause depuis quelques années.
Le temple d’Artémis à Éphèse
L’histoire de cette merveille du monde antique est particulièrement intéressante. Un premier temple a été érigé vers -560 par Théodore de Samos, Chersiphron et Métagénès. Le financier de cette œuvre n’était autre que le roi Crésus de Lydie, très célèbre pour sa richesse. Le temple mesurait 137,74 m de long et avait une largeur de 71,74 m.
Malheureusement, 200 ans après sa construction, un pyromane assoiffé de gloire va y mettre le feu. Il s’agit du berger Érostrate.
Un autre temple sera alors construit sur le même plan quelques années après. En plus de servir de lieu de culte, ce temple jouait également le rôle de banque (comme les temples dans l’Égypte antique). Il était d’ailleurs considéré comme l’une des plus grandes banques du monde antique. Toute personne qui s’y réfugiait bénéficiait du droit d’asile et le temple était inviolable. Ces ruines peuvent être observées au sud-ouest de la ville Selçuk en Turquie.
La statue chryséléphantine de Zeus à Olympie
Il s’agit d’une gigantesque sculpture représentant le Dieu Zeus, réalisée par l’artiste athénien Phidias aux alentours de 436 av. J.-C. à Olympie.
Cette statue représentait Zeus assis sur son trône. Sur la tête du Dieu qui régnait en maître sur l’olympe, se trouvait un rameau d’olivier. Dans sa main droite, Zeus avait une statuette de Niké. La taille exacte ainsi que les dimensions au sol de la statue ne sont pas connues. On sait quand même que dans la main gauche de la statue se trouvait un sceptre richement décoré avec un aigle perché au-dessus. La partie basse de la statue était enveloppée dans un manteau richement brodé avec des figures animales ainsi que des fleurs. La divinité porte aussi de très jolies sandales. Quant au trône, sa décoration implique des éléments sculptés de même que des pierres incrustées.
Aujourd’hui, il ne reste plus rien de cette merveille de l’antiquité. Si ce n’est la description que nous ont laissé les anciens
Le phare d’Alexandrie
Situé dans la ville d’Alexandrie, en Égypte, ce phare aux dimensions impressionnantes a permis au marin de se guider sur une période de 1700 ans. Selon les différents historiens, sa construction a commencé entre 299 et 289 avant J.C. C’est sous le règne de Ptolémée Iᵉʳ que les travaux auraient débuté.
Ce phare était implanté sur la pointe de l’île de Pharos. Malgré sa solidité, la multiplication de secousses telluriques finit par avoir raison du phare. Entre le 5ᵉ et le 15ᵉ siècle, les secousses se multiplient dans la zone. Cela conduit petit à petit à la destruction du phare qui sombre presque totalement en 1303. Une gigantesque statue qu’il est difficile d’identifier se trouvait au-dessus du phare.
Le tombeau de Mausole à Halicarnasse
Le Mausolée d’Halicarnasse est le lieu où repose la dépouille mortelle de Mausole. Ce satrape perse achéménide de Carie serait décédé en 353 av. J.-C. Aujourd’hui, la cité d’Halicarnasse correspond à la ville de Bodrum. C’est à cause de la beauté de cet édifice que le terme mausolée a été retenu pour désigner une tombe de grande dimension. L’édifice était haut d’environ 45 mètres. Il est orné de sculptures sur chacun de ses quatre côtés.
Si le mausolée n’est plus visible de nos jours, des sculptures ont été retrouvées sur le site de son implantation.
