Choc : ces 5 destinations sont strictement réservées aux hommes et voici pourquoi !

Découvrez pourquoi ces 5 destinations spectaculaires sont interdites aux femmes et réservées uniquement aux hommes
5 destinations sont strictement réservées aux hommes
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Vous êtes une femme et vous aspirez à ajouter un nouveau visa à votre passeport ? Alors il vous faudra peut-être renoncer à visiter ces lieux, connus non seulement pour leurs panoramas époustouflants et leur richesse historique, mais aussi pour leur interdiction d’accès aux femmes.

  1. MONT ŌMINE, JAPON

Vous recherchez l’égalité des sexes au sommet des montagnes ? Il vaut mieux éviter le mont Ōmine au Japon. Situé sur l’île de Honshu, ce sommet est réputé pour sa valeur sacrée et son patrimoine culturel. Également inscrit au Patrimoine mondial de l’UNESCO, le mont est reconnu pour son importance spirituelle. Les temples et sanctuaires shintoïstes et bouddhistes de la région attirent depuis longtemps les ascétiques, les voyageurs et même les membres de la famille impériale. Ceux qui empruntent ses sentiers escarpés et verdoyants sont récompensés par un paysage de montagne paisible. 

Cependant, l’accès au sommet d’Ōmine est interdit aux femmes depuis plus de 1 000 ans, en raison de la “distraction” qu’elles représenteraient pour les pèlerins masculins, notamment en raison des menstruations. Bien que cette interdiction soit ancienne, elle est contestée : en 2004, lors de l’inscription du mont au Patrimoine mondial de l’UNESCO, plus de 10 000 femmes japonaises ont signé une pétition pour demander la levée de cette interdiction.

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  1. OKINOSHIMA, JAPON

Au Japon également, un autre site sacré inscrit au Patrimoine mondial de l’UNESCO interdit l’accès aux femmes : Okinoshima, une petite île située au large de Fukuoka. Cette île, surveillée à tour de rôle par des prêtres shintoïstes solitaires, est vénérée comme une divinité. L’UNESCO la décrit comme un « exemple exceptionnel de la tradition de culte rendu à une île sacrée ». Les traditions de l’île sont liées à trois déesses de la mer, honorées dans les trois sanctuaires d’Okinoshima. Depuis plus de mille ans, des pèlerins y apportent des offrandes, telles que des miroirs, des pièces de monnaie et des anneaux en or provenant de la péninsule coréenne, témoignant des échanges passés entre le Japon et la Corée.

L’accès à l’île est généralement interdit à tous, hommes et femmes. Mais, chaque année, des centaines d’hommes participent à un festival et sont autorisés à débarquer sur l’île, mais seulement après s’être purifiés dans la mer. Pourquoi les femmes sont-elles exclues ? En 2017, un porte-parole a déclaré que le court trajet jusqu’à l’île est jugé trop dangereux pour les femmes, interdisant leur accès pour des raisons de sécurité.

  1. MONT ATHOS, GRÈCE

Depuis plus de 1 000 ans, des pèlerins et des moines chrétiens orthodoxes affluent par dizaines vers les nombreux monastères situés sur le mont Athos et ses environs. Cette pittoresque péninsule du nord de la Grèce est réputée pour ses paysages époustouflants et ses trésors artistiques uniques. Inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO depuis les années 1990, la « Sainte Montagne » et ses 150 km² environnants sont protégés pour leur « valeur universelle exceptionnelle ». 

L’accès aux monastères est interdit aux femmes, car leur présence pourrait compliquer la vie des moines ayant fait vœu de célibat. De plus, selon la tradition orthodoxe, le mont Athos est considéré comme appartenant à la Vierge Marie, excluant ainsi toute autre femme de ce site sacré. Malgré cela, certaines femmes ont tenté de s’introduire clandestinement en se déguisant en hommes. En 2019, des ossements féminins ont même été découverts sous une chapelle byzantine. Mais, le mont Athos reste réservé aux hommes et bénéficie d’un statut légal spécial en Grèce, étant une région autonome avec une protection spéciale dans la législation européenne pour des raisons religieuses et spirituelles.

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  1. HERBERTSTRASSE, HAMBOURG, ALLEMAGNE

L’Europe libérale possède également une enclave interdite aux touristes féminines : Herbertstrasse, à Hambourg. Cette rue est inaccessible aux femmes, sauf si elles y travaillent comme prostituées. Située à proximité de la Reeperbahn, considérée par certains comme l’un des quartiers rouges les plus célèbres au monde, Herbertstrasse est connue pour ses néons et ses vitrines où des centaines de femmes, légèrement vêtues, exercent leur métier en toute légalité. 

Bien que cette rue soit publique et donc soumise aux strictes lois allemandes en matière d’égalité des sexes, les visiteurs doivent d’abord passer de grandes barrières de métal surmontées de panneaux interdisant explicitement l’accès aux touristes féminines et aux garçons de moins de 18 ans. Initialement, les travailleuses du sexe de Hambourg furent confinées dans cette rue pour éviter qu’elles ne « corrompent » la morale des citoyens moyens, mais cela les isolait également de la communauté. Ce qui leur permet la pratique de leur métier à l’abri des regards et facilitant ainsi leur persécution.

À partir de 1933, les nazis arrêtèrent plus de 3 000 femmes à Hambourg, les qualifiant d’« asociales » pour les punir de leur profession. Beaucoup périrent dans des camps de concentration comme Ravensbrück et Neuengamme aux côtés d’autres travailleuses du sexe allemandes. Malgré la fin de la période nazie, les barrières et l’interdiction pour les visiteuses ne disparurent pas ; dans les années 1970, la ville de Hambourg renforça même les entrées avec des portails en métal encore plus élevés pour bloquer la vue.

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  1. PARC NATIONAL DE BAND-E-AMIR, AFGHANISTAN

Connu comme le Grand Canyon afghan, le Band-e-Amir, situé dans la province de Bamiyan, est le premier parc national d’Afghanistan. Il est renommé pour ses près de 600 km² de lacs splendides, de falaises vertigineuses et de barrages naturels. Créé en 2009 et candidat à une reconnaissance par l’UNESCO, ce site a été célébré comme un symbole du progrès afghan post-guerre et a même employé les premières gardes forestières du pays. Mais, en 2023, les talibans ont interdit l’accès au parc national aux visiteuses, invoquant des atteintes à la « pudeur ». Des combattants talibans ont été stationnés aux entrées du parc pour empêcher les femmes d’y entrer. Cette interdiction fait partie d’une série de mesures visant à exclure les femmes de la vie publique en Afghanistan depuis le retour des talibans au pouvoir en 2021. 
Le ministère du Vice et de la Vertu a restreint la présence des femmes dans la plupart des domaines publics, y compris leurs vêtements et leurs déplacements, les empêchant de voyager sur de longues distances en transports en commun. Selon les habitants de Band-e-Amir, le tourisme a diminué depuis l’instauration de cette interdiction, privant les visiteuses de la possibilité de contempler certains des paysages les plus magnifiques du pays. Actuellement, les seules femmes qui peuvent en profiter sont celles qui résident déjà dans cette région pittoresque.